L’AFFUTAGE EN TRIATHLON

Dans les derniers jours avant une course, il faut donc changer sa manière de s’entrainer (diminution) afin de laisser agir la régénération de la fatigue.

PERFORMANCE = CAPACITE – FATIGUE

Cela demeure tout de même un processus compliqué à maitriser puisqu’il n’existe pas de formule commune et de nombreux coachs tentent de faire véhiculer le message contraire. Notre faculté à récupérer d’un entrainement est très individuelle, certains ont besoin d’un important volume pour progresser et d’autres sont des naturels et répondent mieux à l’intensité

3 TYPES D’AFFUTAGE

1    La presque coupure 

À  7 ou 14 jours (courte et longue distance), l’athlète diminue fortement son activité, entre 40 à 60%. Même si c’est la formule est la plus populaire, les études démontrent qu’avec une charge trop réduite, il en résulte généralement une perte de forme physique.

Pour qui? C’est avant tout une formule qui est réservée au débutant qui débute en longue distance. 

2    Progressif 

Généralement, pour une longue distance, à 14 jours, il faut réduire le volume de 20 pour cent la première semaine et encore de 20 pour cent la semaine suivante. Pour faire baisser le volume , c’est le nombre d’heures à l’entrainement qui doit baisser et non l’intensité. Votre corps doit rester familier avec les allures de course. 

Pour qui? Si vous avez ce besoin de vous sentir le plus reposé possible avant une course et que vous êtes du type à avoir une vitesse naturelle. Que vous privilégiez l’intensité au volume et vous avez besoin de plus de temps pour récupérer de vos grosses sorties, il vous faut favoriser le modèle progressif.

3    Exponentiel

C’est la méthode généralement utilisée chez les athlètes les plus confirmés. Sur une période de deux semaines, le volume est exponentiellement diminué. Un athlète qui courra le dimanche fera sa dernière session exigeante le mardi, comme 45km de vélo à l’allure de course, le mercredi, il pourra faire une séance de piste en course à pied, le reste de ses journées sera des séances avec allures très faibles, le samedi avant sa course, il fera de l’activation en passant quelques minutes à des allures de course de chacun des trois sports. Ses avantages sont physiologiques, mais aussi psychologiques. 

Pour qui? Si vous êtes un athlète qui a de mauvaises sensations durant cette phase finale. Qui a besoin de beaucoup de volume pour progresser. C’est l’athlète qui récupère très rapidement. Vous êtes tout simplement en manque de sport, dans ce cas, il est primordial de garder des séances clés (intensité) à l’approche de la compétition.

La règle d’or.

Durant ces phases, les 3 sports ne sont pas égaux. Votre vitesse en course à pied se perd nettement moins vite que votre puissance à vélo. De plus, il n’y a pas réellement de contre-indication à la natation et la dernière semaine est généralement primordiale. Il est donc important de changer votre distribution entre les 3 sports. Nager plus, et compenser la diminution de la course à pied en vélo.