Et si l’utilisation des corps cétoniques nous permettait d’être performant plus longtemps….

Souvent mes posts, vous informe sur une alimentation cétogène. Même les sportifs d’ultra endurance doivent réduire l’apport de sucres (féculents,…) lors de certains entraînements. Cet article me conforte dans mon discours (réduire les sucres) sur le coaching pour des efforts longs:

« Sur distance IronMan en triathlon on estime la dépense énergétique à 9626kcal pour réaliser un chrono de 9:05:45.

Le stockage des glucides endogènes est d’environ 3000kcal ce qui est insuffisant pour satisfaire les besoins énergétiques.

On peut estimer qu’un individu de 70kg avec 10% de graisses corporelles possède 68 250kcal d’énergie disponible avec les acides gras endogènes.

Le glycogène est le carburant le plus important lors d’un exercice d’endurance. Mais lorsque les réserves s’épuisent la fatigue augmente.

Même un apport élevé en glucides exogènes (90-120g/ h) ne permet pas de satisfaire les besoins énergétiques lors d’un triathlon IronMan.

Il faut apprendre à l’organisme à mieux utiliser les graisses endogènes durant l’effort en améliorant la flexibilité métabolique.

L’entraînement IM doit s’axer sur la réduction de l’utilisation des glucides à l’intensité cible IM afin de retarder l’apparition de la fatigue liée à l’épuisement du glycogène. Si l’athlète utilise largement l’oxydation des graisses pour soutenir le métabolisme pendant un exercice prolongé à son intensité compétitive, cela devrait réduire le besoin d’oxydation endogène des glucides, et donc l’épuisement du glycogène musculaire lié à la fatigue »

Source : KS Endurance-Training