La méthode du « low glycogen training » connait actuellement un franc succès.
Certains spécialistes l’évoquent pour expliquer les exploits des coureurs kenyans et éthiopiens.
Il suffit de s’entraîner avec des réserves basses en glycogène et donc d’habituer l’organisme à évoluer dans ces zones inconfortables. Programmer une journée de « low glycogen training » consiste :
– Effectuer le matin une séance qui aura pour but d’épuiser les réserves en glycogène (ex : longue sortie d’au moins 45mn à 70% de sa VO2max)
– Ensuite quelques heures de repos et une collation pauvre en glucides (par ex une omelette ou un bol de soupe).
– Après, on repart pour une seconde séance d’une durée de 1 à 3 heures avec un travail à haute intensité (voir son coach pour contenu de la séance)
– A la fin de l’effort, s’alimenter de grandes quantités de glucides et protéines pour booster la sécrétion d’insuline et favoriser le processus de mise en réserve.
Il faut être prudent lorsqu’on introduit ce type d’entraînement dans sa planification et au préalable en discuter avec son coach.
Le gain est à la hauteur des efforts consentis. Au bout du compte, on résiste mieux à cette fatigue qui s’installe insidieusement dans les courses de fond. La preuve de ces bienfaits a été apportée sur le plan scientifique. Des travaux ont permis de confirmer l’étude scientifique et des disciplines comme le cyclisme, le triathlon se sont ralliées au « low glycogen training »
Sources :Louise Deldicque (KU Leuven) – Marc Francaux (Université catholique de Louvain)